C’est en ce moment le rendez-vous annuel de La Maison de la Poésie de Nantes, et on l’apprend juste, il est déjà endeuillé. Un jeune auteur nantais qui espérait depuis des années participer à l’évènement a mis fin à ses jours, faute de pouvoir y lire sa poésie.
A chaque
sollicitation, la réponse était la même : pour être reconnu par la MdP, il
faut être édité ou faire partie du patrimoine poétique. Ne trouvant aucun
éditeur, notre auteur en est alors arrivé à une conclusion pour le moins
surprenante : « Faute de lire mes ouvrages, mort, au moins, on me
rendra hommage. »
La rime,
en plus d’être mauvaise, a été scandée avec emphase devant un public médusé, qui
a assisté, impuissant, au suicide le plus improbable qui soit (voire la photo
ci-dessus).
Nul doute
en tout cas que l’année prochaine, la programmation s’ouvrira enfin aux jeunes
poètes nantais. A moins qu’ils ne meurent tous d’ici là.
"ça arrive qu'aux vivants"'
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