mercredi 22 janvier 2020

Une liste conspirationniste aux élections nantaises ?

"On est tous le con(plot) de quelqu'un" (Illustration Bernard Rusty)

« Inspirez, expirez, conspirez » Tel pourrait être le slogan de la liste menée par J.M.Embrouille.

Jean-Marc, Jean-Michel, Jo-Marcel ? Difficile pour notre journaliste de mieux cerner cet énigmatique candidat, très méfiant: « Je vous ai choisi pour annoncer la candidature, car vous n’êtes pas un média mainstream »

J.M Embrouille nous accueille dans un salon épuré où trône un globe plat (comme la terre?) et un calendrier ou le mois de septembre ne contient que 29 jours (le 11 septembre n’existe pas sur cet almanach).

Points phares de cette liste, niveau sanitaire, l’interdiction des vaccins, et niveau culturel une fête du cinéma le 21 juillet. Un mois après la fête de la musique ? « Que nenni, nous souhaitons valoriser cette date où Stanley Kubrick a réalisé un film montrant l’homme sur la lune. »

« Nous procéderons également à des ajustements sur l’existant en précisant par exemple sur la plaque du cours John Kennedy, que celui-ci a été assassiné par la CIA. »

« Les méthodes de gouvernance seront évidemment différentes et nous essaierons de voir quel liens entretenir avec les reptiliens qui nous gouvernent à un niveau supérieur. »

Pour connaître les autres noms des candidats présents sur la liste, difficile d’en savoir plus, et quand nous précisons à notre hôte qu’il faudra bien donner les noms, prénoms, dates de naissances, et professions de ses colistiers, celui-ci blêmit: « nous n’allons pas filer toutes ces données à l’Etat... »

Il n’est pas dit que cette candidature aille au bout...

samedi 18 janvier 2020

Royal de Luxe attache un vélo à un arbre Boulevard Guist'Hau, les habitants sont enchantés.


Quelle surprise ce matin, pour les Nantais, de voir que la Compagnie Royal de Luxe a encore frappé par son impertinence, en attachant un vélo à un arbre, sur le Boulevard Gabriel Guist'Hau. Oui, vous avez bien lu, "à un arbre", et pas bêtement à un plot, ou une barrière dédiée à cet effet.

Les riverains, médusés, se sont précipités pour vérifier que la chaine faisait bien le tour de l'arbre. Ils ont été bluffés par tant de créativité. "C'est superbe, pour une fois que nous aussi, nous avons droit à des installations artistiques hors sol, qui débarquent à l'impromptu, nous sommes ravis", nous a déclaré Ludovine, qui a un papa et une maman, et est habitante du quartier Graslin.

"Nous sommes également les oubliés de la politique socio-culturelle", nous lance alors Jean-Guillaume, son frère. Il est vrai que si le quartier est bien fourni en théâtres, musées, salles d'exposition ou d'évènements, en cinémas, etc, il y a quand-même très peu d'ateliers de danse hip-hop pour les jeunes, d'atelier Slam pour les anciens, ou de MAO (musique assistée par ordinateur, ndlr) pour les scolaires. "Tout va bientôt changer, ce n'est pas parce qu'on a toute la culture à portée de main, qu'on n'a pas le droit aussi d'être pris pour des tartes", a revendiqué Ludovine, qui s'en allait à son cours de ballet.

A demain, pour voir si la chaine de vélo aura résisté à la crémation du vélo.

vendredi 17 janvier 2020

Élections municipales nantaises, une femme élue maire ?


La réponse semble évidente mais pas pour le MLHP (Mouvement de Libération de l’Homme Politique), à ne pas confondre avec le MLHPB (Mouvement de Libération de l’Homme Patrick Balkany), qui vient de s’exprimer sur le nombre de candidates à la mairie de Nantes. « Avec 6 têtes de listes sur 7 candidates, qu’allons-nous devenir ? »

Les membres de ce mouvement, annonçant en chœur : « Nous ne souhaitions pas faire une association, pas besoin de nom féminin » ; ont été rencontrés par notre rédaction. Il faut dire que ça fait des semaines qu'ils nous relancent...

Henri Bougeois, Godefroy Saint-Denis et Amédée Paon, fringants octogénaires, cheveux blancs, boutons de manche nacrés, pantalons chics et slips en velours, ont pu exprimer leur « avis » (« on ne dit pas réaction, pas besoin de nom féminin ») sur le scrutin (« on ne dit pas élection, pas besoin de nom féminin »).

« La parité, c’est n’importe quoi, quand je suis né, les femmes ne votaient pas et aujourd’hui elles sont toutes têtes de listes! » nous fait remarquer Amédée Paon, aussitôt repris par l’un de ses comparse : « Nous parlons bien de leaders de groupes, non de têtes de listes, pas besoin de nom féminin ».

A l’interrogation presque saugrenue pour le MLHP, qui nous traverse l’esprit: « Pourquoi juger quelqu’un sur son genre plutôt que sur ses compétences ? », la réponse fuse : « Vous voulez parler de savoir-faire, et non de compétences, pas besoin de nom féminin. »

Pardon cher·e·s lecteur·rice·s et électeur·rice·s...

lundi 13 janvier 2020

Dossier : Ces petites listes qui égaient les élections à venir dans la Métropole Nantaise.

les candidats rivalisent de créativité pour attirer les habituels abstentionnistes.

Si certaines communes rurales ont du mal à trouver des remplaçants à des maires épuisés par le poids des responsabilités, ce n'est pas le cas dans les communes de la Métropole Nantaise, où les petites listes se multiplient à l'approche des élections municipales 2020.

On notera parmi nos préférées "Rezé Pamplemousse", qui prône l'apéro partagé chaque vendredi dans les différents quartiers de la ville. Une sorte de fête des voisins continuelle. Ou encore cette coiffeuse qui se présente à Orvault, et dont le nom a évidemment engendré un slogan choc pour sa campagne (Votez Laure Yale, "Parce que je l'Orvault bien! ").

Et puis, il y a les listes plus politisées, comme les décroissants de Vertou, qui voient tout en vert, ou les libertaires de Sucé-sur-Erdre (qui n'est pas dans la Métropole pourtant), et leur campagne lancée prochainement : "Tous pour Sucé, c'est ne pas se tromper!".

Il y a d'ailleurs un florilège de slogans des plus cocasses. Voici une liste non exhaustive :
-Les animalistes, à Bouaye : "Les chiens à Bouaye, et la caravane passe."
-Les catastrophistes, au Pellerin : "Pluie du matin n'arrête pas le Pellerin."
-Les artistes, à Indre : "La culture, notre violon d'Indre."
-Les start'upeur de Brains : "Brains storming, des solutions innoventes."
-Le fan club de Jean Ferrat, qui trouve "Que La Montagne est belle !"

En vous souhaitant un bon vote !






jeudi 9 janvier 2020

Les ronds-points "cacahuète" victimes du naming?

Si Curly sponsorise les ronds-points cacahuètes, quels formes auront les édifices Marc Dorcel ? 

Avec plus de 3000 ronds-points, la Loire Atlantique est la championne de France de ce mode de giratoire. Forte de ce record, le département, dont Nantes est la préfecture, se délecte de formes de ronds-points pas si ronds que ça à l'image des doubles de ronds-points ou des ronds-points carrés (aucun lien avec Raymond). Voire du record déjà évoqué Ici : le tridecuple rond-point.

Dernière trouvaille en date, les ronds-points cacahuètes qui seraient selon leurs auteurs destinés à sécuriser les carrefours et limiter la vitesse. 

Baliverne, calembredaine et carabistouille ! La forme du rond-point serait en fait un atout pour faire du "naming" :  une pratique spécifique de parrainage (en anglais sponsoring) qui consiste à attribuer le nom d'une marque ou d'une société marraine à un équipement. 

Remarquée en vue aérienne, cette pratique n'a pas échappé à nos journalistes qui ont contacté la société Curly: "Effectivement, nous avons décidé de parrainer cette équipement sous réserve qu'il ait cette forme particulière précise Lara Perrault, responsable commerciale de la marque.

"Cette société nous à aider à financer la structure" explique Marc Tiny, ingénieur de la cellule  "giratoires et bon sens" du département. Le montant reste secret, mais cela "vaut quelques cacahuètes" précise le fonctionnaire territorial. 



mercredi 8 janvier 2020

«Des tramways plus longs mais des tramways plus bons »

Une version amphibie où les usagers pourraient ramer dans les rames est à l'étude
Alors que l'utilisation des busways nantais versions XXL et électriques vient d'être suspendue, la TAN réfléchit sérieusement à modifier la configuration de ses tramways. 

Exit les anciennes rames, les futurs tramways seraient dotés de 18 caissons pour desservir deux arrêts à la fois : « cette astuce permettra de relier les terminus en un temps record » précise Emma Visanz-Aray,  responsable projet de la société d’économie mixte. 

Dernière innovation et non des moindres : les deux rames centrales seraient équipées de pédalos permettant d’alimenter un générateur qui produira 18 % de l’alimentation générale. La TAN précise que les « cyclo-contributeurs à énergie positive » pourraient se voir attribuer une remise équivalente à leur production sur leur abonnement libertan.