Manifestation en soutien à la police à Nantes

Ils étaient presque deux cents, ce samedi, à braver l’interdiction de manifester pour apporter leur soutien à la police et à la gendarmerie. « Il fallait montrer qu’il y a encore des citoyens qui ne sont pas des casseurs », a déclaré Michel, l’organisateur de ce rassemblement.

C’est bien sûr en réaction aux nombreuses manifestations contre le surarmement de la police, qui ont eu lieu, partout en France, depuis la mort de Rémi Fraisse à Sivens. Nantes est également devenue emblématique de ce combat, après le 22 février, où trois jeunes manifestants anti-aéroport, touchés par des tirs de flashball, ont perdu l’usage d’un œil. « Il est temps de soutenir ceux qui nous protègent. Et puis, qui dit que ces tirs de flashball venaient de la police ?! », d’après cette manifestante il y a une manipulation des médias pour nuire aux forces de l’ordre, et « défendre à tout prix des voyous, dont certains ont même la barbe ! »

Assez vite encadré par deux voitures de police, le cortège a défilé dans le calme. Ils ont parcouru les rues commerçantes de la ville pendant près de deux heures. Sur leurs pancartes, des slogans tels que « Plus de police, moins d’artistes », «des mitraillettes, dans l’estafette », ou encore « un écolo qui râle mérite une balle ».   

A l’approche de la devanture de l’entreprise Vinci, trois manifestantes ont lavé la vitrine. Une gerbe a été posée devant la préfecture en hommage aux policiers qui avaient reçu du Yop le 1^er novembre (d’abord pris pour de l’acide). Et pour finir, ils ont interprété « Ne m’appelez plus jamais France », de Michel Sardou, devant le parvis de la cathédrale.

Un seul débordement est à signaler : Un manifestant, ne pouvant se retenir, a uriné dans un caniveau. Il a été verbalisé, mais on a pu l’entendre crier : « Merci la police ! Arrêtez-moi ! Battez-moi ! »

Joint par téléphone par la rédaction, le Ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve s’est voulu rassurant : « Il n’est pas question pour nous d’interdire l’usage de la force, et encore moins des flashballs ». Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

2 points et 130€ d’amende parce qu’il a mangé ses crottes de nez au volant.

Nul n’est sensé ignoré la loi, même si celle-ci est nulle. Un nantais de 52 ans en a fait les frais en ce début de semaine.

Alors qu’il circule sur la route de Paris, il est arrêté par deux policiers. L’homme est serein, il ne téléphone pas, n’a pas bu ou consommé de stupéfiants, et il conduit prudemment. Malgré ce comportement, qui paraît idéal, l’agent lui déclare avec une pointe d’agressivité : « Vous savez que c’est interdit de manger au volant ?! »

L’homme tombe des nues, il ne mangeait pas, tout juste avait-il fourré dans sa bouche l’énorme mucus nasal qu’il venait d’extraire avec son index. « On ne peut pas vraiment appeler ça manger. D’ailleurs, j’ai encore faim ! ».  

C’est pourtant à cause de ce geste anodin, pratiqué par des milliers d’automobilistes chaque jour sur les routes de France, qu’il écope d’une amende de 130€ d’amende et d’un retrait de 2 points.

L’automobiliste a finalement payé son amende majorée sans broncher, et s’est résigné à ne pas faire appel. « Je veux juste que mon histoire serve à tous ceux qui, comme moi, pensent être peinards dans leur caisse pour bouffer leurs crottes de nez ». Un si noble combat...

Le créateur du Parc du Chantier révèle avoir toujours détesté les enfants.

Ne reculant devant aucune investigation, notre équipe a testé pour vous le Parc du Chantier, un parc pour enfants situé devant les locaux de la Compagnie La Machine. Nous avons donc proposé à des amis de garder leur fille, et de l’amener au parc. Enchantés, ils nous ont fait pleine confiance. Ils n’auraient peut-être pas du…

Tout commence dès l’arrivée dans le parc : Il fait très chaud et il n’y a pas d’ombre pour s’installer pendant qu’elle joue, nous sommes donc contraints à une surveillance transpirante. Nous aurions du nous douter en arrivant, que le peu d’enfants y jouant était un mauvais indice, mais soit, l’expérience doit avoir lieu.

Il ne s’en faut pas de deux minutes pour que la petite perde une dent sur l’aileron du requin à ressort. Heureusement nous avons notre trousse à pharmacie ! Et notamment de la crème pour calmer les brulures aux mains faites sur le toboggan inondé de soleil. Nous ne sommes finalement pas restés plus de six minutes dans le parc, un record !

Joint au téléphone, le designer du parc, qui souhaite désormais garder l’anonymat, nous a déclaré : « Franchement, les enfants, ce sont de vraies plaies ! Tout ça a été mûrement réfléchi, et convenez-en, vous avez pris du plaisir à voir ce petit être sans défense souffrir, non ?! »

Il faut reconnaître, qu’il n’a pas complètement tord…

Vidéosurveillance, la mairie veut équiper les SDF en caméras GoPro.

Avec le changement de « gouvernance »* initié par Madame le Maire, Johanna Rolland, et sa nouvelle équipe, on a vu les commissions d’attribution des places en crèches et autres loges obscures ouvertes aux élus de l’opposition. Et depuis cet été, ce sont même les propositions de l’opposition qui sont désormais considérées. A moins que ce soit l’effet Valls et la droitisation du gouvernement actuel…

Toujours est-il que, selon nos sources, qui sont aussi fiables que secrètes, la mairie étudie la possibilité d’équiper dès la rentrée de septembre, les sans-abris de la ville en caméras GoPro Wi-fi. Cette petite caméra, fétiche des surfeurs, par exemple, permet de filmer tout ce qui se passe devant les personnes équipées. Ce dispositif sera adapté pour tout suivre en temps réel, depuis un poste de la police municipale, grâce au réseau Wi-fi.

Une petite rémunération et un accompagnement à la réinsertion devraient être proposés à ces trépieds d’un nouveau genre. Dans un premier temps, une vingtaine de caméras mobiles seront installées. Si l’expérience est concluante, l’ensemble des sans-abris se verra proposer cette mission de surveillance.  

Le projet est environ cent fois moins cher qu’une installation de caméras fixes dans le centre, et serait déjà acté par de grandes villes pionnières en la matière.

*Guillemets imposés par la rédaction pour signifier l’absence de sens précis de ce mot.

Les commerçants lui donnent 500 € pour qu’il arrête de jouer « Les Amants de Saint-Jean »

Chaque été, les ruelles du centre-ville de Nantes se remplissent de touristes, les terrasses sont prises d’assaut. On commande un verre, et là, un air d’accordéon familier vient aux oreilles… toujours le même : « Les Amants de Saint-Jean ».

Quand on est de passage dans la cité des ducs, c’est plaisant. Réconfortant même, de retrouver un bout de notre patrimoine culturel commun. Mais quand on est riverain ou commerçant, entendre toujours le même air, ça frôle la torture. D’ailleurs, l’écoute en boucle d’une chanson de Britney Spears est utilisée par l’armée américaine, à Guantanamo, pour faire craquer les détenus.

Mais là, les commerçants du centre ville ont trouvé une idée originale et généreuse pour résoudre ce problème de nuisance sonore. Ils se sont cotisés et ont offert 500€ à l’accordéoniste, afin qu’il aille jouer ailleurs. L’un d’eux, à bout, nous a confié : »Dans l’idéal, il faudrait qu’il achète des partitions et travaille de nouveaux morceaux pour l’année prochaine, parce que là, on n’en peut vraiment plus… »

Voilà peut-être une solution pour les musiciens qui cherchent de l’argent, aller jouer « Les Amants de Saint-Jean » dans le centre, et espérer que les commerçant ne changent pas de méthode…

Voyage à Nantes, des panneaux modifiés, une circulation en danger.

Alors que le Voyage à Nantes va bientôt débuter, les interventions sur le territoire sont de plus en plus remarquées. Il en va bien sûr ainsi pour le centre ville, mais depuis ce matin, c’est toute l’agglomération qui participe au voyage, et notamment le périphérique.

Choisissez « la Route de l’enfer », « le Chemin du bonheur », ou même, plus simplement, la direction de « Knokke-le-Zoute ». Tels sont quelques uns des 120 nouveaux panneaux de direction installés sur tout le périphérique et ses accès.

Les associations d’automobilistes se sont d’ors et déjà exprimées sur le sujet, dénonçant le danger de telles opérations. « Nous n’avons rien contre les artistes, mais qu’ils restent au musée et laissent la route aux conducteurs. A chacun ses compétences », a déclaré le président des Chauffards Nantais.

Bien sûr, ce sera désormais moins facile de trouver sa route dans l’agglomération, mais ça rend la vie tellement plus belle. S’il n’y a pas plus de bouchons que d’ordinaire, les panneaux pourraient rester de manière permanente. Un bilan sera fait avec la préfecture et les services de la voirie à la fin de l’été.

Trois intermittents partiellement dévorés pendant le HellFest.

Pour les grincheux aux cheveux gras...

Laissés pour morts, trois techniciens, intermittents du spectacle, ont été retrouvés par des bénévoles lors du nettoyage du site. Ils ont été partiellement dévorés par des fans d’un groupe sataniste.

D’après un témoignage recueilli sur place, le déroulement des faits est estomaquant. Vendredi, ces trois techniciens, représentants CGT des intermittents du spectacle, se présentent à Clisson avec la ferme intention de faire entendre la voix des intermittents pendant le HellFest, le troisième festival de France.

Armés de banderoles, ils organisent un point d’information pour sensibiliser les festivaliers à leur cause. Ce stand improvisé est vite repéré par l’organisation, qui s’inquiète d’éventuelles perturbations. Et puis, quelques minutes plus tard, les trois syndicalistes disparaissent, et le festival suit son cours.

Toujours d’après notre témoin, c’est à l’heure de l’apéritif qu’une dizaine de fans du groupe sataniste Black Sabbath se seraient emparés des victimes. Pris d’une crise de délire, ils ont craint que le concert de leur groupe préféré n’ait pas lieu. Ils les auraient alors tués à coup de trident et auraient arrachés leurs jambes. Cuisinées au barbecue, elles auraient été distribuées en petits bouts cuits à de nombreux autres festivaliers passant près de leurs tentes.

Le groupe n’a rien su de cette histoire et a pu jouer comme prévu ce week-end. Les suspects ont été interpellés cet après-midi à Nantes, ils attendaient à la gare, le train qui allait les ramener chez eux. Heureusement, il avait du retard.

Jean-Marc Ayrault retrouve son Combi VW détruit cette nuit.

photo Brigitte Ayrault.

Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, Jean-Marc Ayrault expérimente la loi de Murphy, dite « loi de l’emmerdement maximum ». Il pensait faire un break après le débarquement qu’il vient de subir au profit de Manuel Valls, mais il ne pourra pas partir en vacances comme prévu.

En rentrant à Nantes hier après-midi, il chausse se plus belles bottes et enfile sa parka, prêt pour une balade en famille sur l’île de Noirmoutier. Malheureusement, au moment où il saisit les clefs de son Combi Volkswagen, il relève la tête et réalise que son véhicule a été saccagé.

D’après les premiers indices, le van a été méticuleusement vidé et découpé. Cela ne s’est pas fait dans l’urgence, et les découpeurs n’ont pas été arrêtés par le voisinage, qui semble n’avoir rien entendu. Une seule explication plausible, cette destruction est l’œuvre de services ultras entrainés, et probablement protégés par les forces de l’ordre.

De là penser que le forfait ait été commandité par l’ancien Ministre de l’Intérieur, qui vient justement de lui ravir son poste, il n’y a qu’un pas… 


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La fin des souffleuses thermiques, une première mesure écologique pour marquer ce début de mandat.

En 2013, Nantes était Green Capital, Capitale verte, grâce à ses nombreux parcs et espaces verts qui émaillent la ville. Mais l’élection de Johanna Rolland, hier à la mairie, vient modifier la donne. « L’héritière » de Jean-Marc Ayrault l’avait dit, « ce sera une nouvelle gouvernance, avec de nouvelles manières de faire ».

Du coup, finies les annonces sans les actes, finies les cachoteries et leur communication, ce que certains ont appelé pendant la campagne « le système Ayrault ». Pour marquer ce changement, et remercier ses partenaires écologistes, ralliés en dernière minute, madame Rolland a annoncé la fin des souffleuses thermiques pour pousser les feuilles sur un trottoir que le vent ne tarde jamais à éparpiller.

Finie cette grande consommation de carburant pour nettoyer la ville. Les souffleuses vont être tout simplement détruites et remplacés par des balais. Laurence Garnier s’est empressée de dénoncer cette décision, symptomatique de « l’archaïsme socialiste ».

Quant à Pascale Chiron, colistière EELV de Johanna Rolland, elle espère aller beaucoup plus loin… Mais toujours à vélo.     

Braquage d’un bureau de vote du centre-ville.

Des enveloppes de vote. REUTERS/Ronan Lietar.

Les braquages se multiplient, la bêtise aussi. Régulièrement, ce sont des bijouteries, des supermarchés, des stations essence, des bureaux de tabac, qui sont cambriolés. On n’avait jamais suspecté que des voyous aient l’idée de braquer un bureau de vote. C’est pourtant ce qui s’est passé ce matin.

A l’heure d’ouverture des bureaux de vote de la ville, une voiture bélier a défoncé le portail de l’école Sully à Nantes. Trois malfaiteurs en sont sortie et ont braqué à la Kalachnikov les bureaux de vote de l’école. Réalisant qu’il n’y avait pas d’argent, ils sont partis avec plus de 10.000 enveloppes bleues non timbrées.

Réapprovisionnés en urgence, les bureaux ont pu rouvrir avant la fin de la messe de l’église Saint-Clément. La question reste ouverte sur l’influence qu’aura ce braquage sur les résultats dans ce quartier.

Saint-Nazaire, les bateaux militaires russes seront revendus à l’Ukraine.

Gros coup de chaud sur les chantiers de Saint-Nazaire après les déclarations de Laurent Fabius. Ce dernier a émis l’hypothèse que les deux bateaux militaires en construction, destinés à la Russie, ne leur soient finalement pas vendus.

Plus de 200 emplois sont menacés si une telle décision était prise. Alors que faire ? Soutenir implicitement le pouvoir russe, et l’annexion de la Crimée, en allant au bout de cette vente, ou trouver une alternative… La situation est complexe de par les enjeux économiques, souvent contradictoires avec les volontés humanistes des gouvernements de la démocratie occidentale.

Si par le passé, on ne s’encombrait pas d’un tel cas de conscience, et n’hésitait pas à vendre des armes à ceux que l’ont combattait, c’est aujourd’hui une position plus difficile à tenir.

Alors, pour résoudre ce problème, et surtout maintenir l’activité des chantiers navals de Saint-Nazaire, un accord devrait être prochainement trouvé pour revendre les deux bateaux à l’Ukraine. Bradés, ils seront vendus pour le prix d’un, et c’est l’Union Européenne qui paiera le manque à gagner aux chantiers, en guise de remerciement pour l’engagement pro-européen de l’Ukraine.

Retrouvailles émouvantes dans Nantes, ces frères connus qui ne se connaissaient pas.

Ce mardi dans les allées du jardin des plantes, ils se sont retrouvés et se sont étreints. Les badauds n’en revenaient pas tant la scène était émouvante. Le chanteur Christophe Miossec et Stéphane Marie, animateur de « Silence ça pousse » sur France 5, sont frères.

Rien ne nous a été révélé sur leur séparation au plus jeune âge. On peut imaginer pour l’un d’eux, une erreur à la maternité, une adoption, un enfant illégitime… Quoiqu’il en soit, les tests ADN le confirment, les deux hommes sont bien de la même famille.

C’est Miossec qui a eu le déclic devant son téléviseur. Fan de l’émission « La Maison France 5 », il n’en rate pas un épisode depuis des années. Mais il ne regarde jamais l’émission suivante, celle de Stéphane Marie, car il zappe toujours à la fin de la première, au moment ou les deux architectes, Karine et Gaëlle, viennent faire des placards dans des appartements.

Et puis un soir, un ami est là, chez lui. La soirée va bon train, et le chanteur ne pense pas à changer de chaine. Quand le programme de jardinage débute, l’ami lui déclare : « tiens, t’as vu celui-là ?! On dirait toi en rigolo ! » Ni une, ni deux, Miossec balance sa bière dans le téléviseur. Dès le lendemain, il mène ses propres recherches, contacte l’animateur jardinier, et profite du tournage d’une séquence de l’émission au jardin des plantes de Nantes, pour enfin le rencontrer.

En ces temps où les Hommes se battent, manifestent, perdent leur travail, ou s’apprêtent à aller voter, c’est quand même beau de vivre de grands moments comme celui-ci. Et aux grincheux qui ne nous croiront pas, cette citation toute aussi authentique de Jean-Claude Van Damme : « C’est quand rien ne va qu’il faut que tu vois le beau pour que ce soit mieux que si ça n’allait plus parce que tu ne vois que le moche avec tes yeux qui ne vont pas ». Voilà.

Programme culturel du FN, du biniou, du biniou, et encore du biniou.

Alors que le premier tour de l’élection municipale approche, les débats en interviews se succèdent pour les candidats. Ils dévoilent les différents aspects de leurs programmes. La politique culturelle est l’un des enjeux majeurs de cette élection.

Pour le PS, le programme est déjà calé pour les vingt années à venir, et il suffit d’interroger Jean Blaise sur ses projets pour le connaître. Pour l’UMP, il réside surtout dans la création d’une Cité des Sciences et de l’Industrie, autant dire rien de très culturel. Sauf s’il s’agit d’expos sur les biscuiteries bien sûr.

Et puis, il y a une position plus surprenante, celle de Christian Bouchet (FN). Le candidat ne veut qu’une chose : que soit valorisée la culture bretonne de Nantes. Il va y avoir du Festnoz partout, de grandes rondes en se tenant le petit doigt… Et puis quelques mesures simples et enchanteresses comme la modification de la signalétique sonore du tramway (à chaque arrêt, ça fera « dingdiguidong »), et les stations seront nommées en Breton et en Gallo.

D’ici dimanche, le candidat FN devrait enfin dévoiler sa grande réforme pour la TAN, qui, d’après nos informations, consiste à remplacer tous les bus par des calèches et des chaises à porteurs.

Entretiens avec les candidats à l'élection municipale.

Attention, cet article est à lire au premier degré (comme les autres an fait!).

Nous avons lancé le mois dernier un appel aux principaux candidats à l'élection municipale à Nantes. Nous avons sollicité de leur part une interview filmée, au nom du blog. Cette interview, dont le cadre était très précis, pour dissiper toute éventuelle manipulation de leurs propos, devait durer 10 minutes, sans montage.

Les 4 principaux candidats ont été contactés. Bien sûr, nous aurions du contacter les 6 autres, mais c'était un trop gros travail pour une petite rédaction bénévole comme la notre.

C'est Christian Bouchet (FN) qui a été le premier à répondre favorablement, motivé par son envie insatiable de communiquer. Peut-être aussi avait-il des idées à partager qui pourrait ressembler à des fausses nouvelles (fermeture des frontières nantaises, festnoz obligatoire le samedi soir...). Puis, Pascale Chiron (EELV) a accepté l'idée que l'on mange des graines apéritives bios ensemble, à conditions que nous nous retrouvions à vélo.

Quelques échanges avec l'équipe de Johanna Rolland (PS) ont permis de la rassurer et de caler un rendez-vous. Nous n'avions pas besoin de nous présenter, car les fiches de renseignement de Jean-Marc Ayrault sont toujours à jour. 

Ensuite, tout a été plus compliqué. Les échanges de mails avec l'équipe de Laurence Garnier (UMP), nous ont laissé croire à une blague. On se présente ; Ils connaissent le blog ; On relance ; Ils font l'autruche ; On insiste... Et là, ils nous disent ne pas savoir qui nous sommes et ne pas nous être présentés ; On reformule en rassurant, mais ils refusent l'interview, prétextant préférer s'adresser, selon leur expression, aux "médias officiels". Mais qu'est-ce qu'un média officiel ?! Quelqu'un qui posera des réponses sérieuses sans insister si la réponse est à côté ?! Nous ne le savons pas.

Alors voilà, puisque nous ne pouvions pas poser des questions à la candidate qui a le projet le plus drôle (le chapeau sur la tour de Bretagne, dont beaucoup ont pensé qu'il s'agissait d'une de nos exclusivités), nous avons préféré annuler ces rendez-vous. C'est évidemment avec un grand regret que nous ne pourrons pas vous faire part des questions auxquelles ils auraient eu droit, et que nous ne connaitrons jamais leurs réponses.

la démocratie implique que le peuple, pour poser des questions, doit être maitrisable. Ce qui ne semble pas être le cas de ce blog de branquignoles. Alors peut-être la prochaine fois, nous irons constituer une liste, à l'instar de celle de "La Vidange à Nantes", pour pouvoir parler avec tous.

En attendant, vous aurez bientôt de prochaines nouvelles d'eux ici. et sûrement des bonnes !

Fatigués par le débat, les maires de nuit se couchent à 20h.

Ce soir, avait lieu un débat qui réunissait les deux maires de nuit, Johanna Rolland (PS), Laurence Garnier (UMP) et Pascale Chiron (EELV). Le débat était animé par Thierry Guidet (Revue Place Publique), qui a bien veillé à ne froisser personne d'éligible, pour ne pas risquer de mettre en péril sa revue subventionnée.

Après l'invention du mot "aujourNuit" par Pascale Chiron, qui en a enfin finit avec le pléonasme "au jour d'aujourd'hui", c'est une proposition de Laurence Garnier qui a fait le plus polémique. Elle a proposé un quartier de la nuit, comme il en existe à Lisbonne et Athènes. Pour avoir testé ces lieux lors de reportages avortés (pour trop d'alcool), la rédaction est hilare d'imaginer la ville de Nantes pourvue de ces lieux les plus grotesques et ennuyeux où la jeunesse se cuite la gueule en écoutant Britney Spear.

Johanna Rolland a, pour sa part, fort bien réussi cet exercice de langue de bois qui consiste à être entièrement d'accord avec tout ce qui est dit, tout en ne l'étant pas trop quand même. S'il faut maîtriser le consensus pour faire semblant de diriger une ville (sans être DGS bien sûr), elle parait la plus à même de le faire.

Les questions de sécurité ont été évoquées en fin de débat. Personne n'a pensé à noter que les ruelles dangereuses pour le baladeur nocturne étaient les ruelles vides (communément appelée "coupe gorge"), et pas celles où l'on peut trouver de l'aide en cas d'agression. Bref, complètement usés par la réalité d'une discussion pleine de petits pics d'animosité de la part des candidates, nos deux maires de nuit ont préféré aller se coucher dans la foulée. Cette nuit qui vient, ne sera donc pas la leur! Reposez-vous bien les gars!

Les journalistes Nantais espèrent une victoire de la droite aux municipales.

« 25 ans qu’on se fait chier à cirer des pompes », voilà comment le président du Syndicat des Journalistes de Loire-Atlantique répond quand on s’étonne d’une telle position pour les prochaines municipales.

Fatigués de faire la promotion permanente de l’excellente politique culturelle, de la formidable avancée des transports et des incroyables succès sportifs de notre ville, les journalistes demandent solennellement « le changement ». Il leur paraît évident qu’avec la droite au pouvoir dans la ville, ils pourront enfin se lâcher un peu. Pour les uns, il s’agira de critiquer avec véhémence le libéralisme local, de s’amuser des facéties populistes goût pain-au-chocolat à poil, et pour d’autre, le simple plaisir de dire enfin ce qu’ils pensent en clivant les nantais selon quelques critères subjectifs, que seul la morale droitière comprend.

Ce positionnement ne concerne que les journalistes et leur rédaction. Les revues et autres propagandes municipales ne s’inquiète que d’une chose, c’est qu’on leur coupe leurs grasses subventions si le Parti Socialiste perd.  

Après le régime Dunkan, elle tente le régime Nord-Coréen, et ça marche !

Tout tenter pour maigrir est le lot de beaucoup de personnes, et pas toujours pour des raisons louables. Le culte de l’image, la promotion de corps improbables au travers de la publicité et autres canons trop sveltes en poussent certains, et surtout certaines, à essayer des méthodes parfois surprenantes.

C’est le cas de cette jeune mère de famille de Saint-Herblain. Depuis des années, elle renouvelle les expériences. Bien sûr, elle fut une pionnière de l’époque Weight Watchers. Bien sûr aussi, elle s’est perdue dans les méandres du net pour trouver des conseils et a essayé tous les régimes possibles et imaginables.

Après avoir essayé le régime Dukan, qui a échoué comme tous les autres, elle était désespérée et commençait à se faire à l’idée de ne plus perdre son embonpoint. Et puis, elle a eu l’idée de partir en Corée du Nord. « J’ai entendu dire qu’ils pouvaient tout faire disparaître, et moi, c’est mon obsession » a-t-elle déclaré à son départ. Depuis, nous n’avons plus de nouvelles d’elle. Ça a marché.

7 joueurs du SNUC alignés dans le XV de France contre l’Ecosse samedi.

Depuis que Philippe Saint-André a récupéré la direction de l’équipe nationale de rugby il y a deux ans, elle n’a pas brillé. Il faut dire qu’aucune équipe n’a été construite et que les joueurs affectés aux postes clefs sont très régulièrement remplacés.

« Si les joueurs sont très bons individuellement, quand ils jouent ensemble, on dirait des chèvres », voilà comment le sélectionneur confie son désarroi. Après avoir fait jouer les meilleurs joueurs du Top 14, il n’a plus pour solution que d’aller piocher dans la réserve des équipes de Fédéral 2. « Bien sûr, le niveau n’est pas terrible, mais je ne sais plus quoi faire », rajoute-t-il.

C’est ainsi que le talonneur, toute la troisième ligne, les demis de mêlée et d’ouverture, un ailier et l’arrière de l’équipe qui jouera samedi prochain contre l’Ecosse viennent de l’équipe nantaise. Le SNUC s’inquiète de ne pouvoir bien préparer son match contre Vierzon la semaine suivante. Son président avoue que l’équipe de France ne brillera sûrement pas plus qu’à son habitude, mais comme il aura des places gratuites pour aller voir le match, il est très heureux.

Elle se croyait stérile, elle réalise que son gynécologue était en fait proctologue.

Quelle mésaventure pour cette Nantaise de 42 ans. De nature timide et complexée, Sylvie (le nom a été changé) n’a jamais eu d’enfant. Ce n’est pas que l’envie lui manquait ou que la nature l’en empêchait, même si elle a longtemps cru que c’était le cas.

Sylvie est en bonne santé, et un peu crédule. Elle n’a jamais osé à en parler à quelqu’un d’autre qu’à l’ami de la famille, médecin spécialiste, qui lui a fait croire pendant des années qu’il était gynécologue. Il lui a proposé pendant tout ce temps des tas de protocoles expérimentaux (photo ci-dessus) afin de « débloquer la machine », selon son expression, mais rien n’y a fait.

C’est le mari de Sylvie qui a fini par découvrir le pot aux roses, en surprenant sa femme sortir du cabinet de son ami après son rendez-vous mensuel. Il nous confie : « Je vais moi-même le consulter régulièrement pour mes hémorroïdes, et j’ai bien vu, depuis le temps qu’on essaie de faire un enfant, qu’elle n’en a pas ».

Bref, plus qu’une méprise ou la méconnaissance du bon chemin, on peut dire que le couple, et surtout Sylvie, se sont bien fait avoir, arnaquer, enfler… pour ne pas dire le verbe que vous attendez tous, et qui, en effet, serait le plus approprié dans ce cas.

Interpellations tardives à Nantes, le réseau 4G mis en cause.

Photo Martin Bureau / AFP.

Nous sommes tous indignés de la casse matérielle qui a eu lieu samedi dans l’hyper-centre de Nantes en marge de la manifestation des anti aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Mais une question subsiste, et nous avons la réponse !

Le ministre de l’intérieur a dénoncé le soir même les agissements des « blacks blocks », précisant qu’il s’agit de mouvements connus et identifiés. Ces derniers ont profité de la manifestation pour tout casser sur leur passage, décrédibilisant avec une grande efficacité le défilé pacifique des tracteurs et sympathisants. Ils n’ont d’ailleurs pas hésité à intimider les manifestants qui leurs demandaient d’arrêter.

S’ils étaient connus, on peut se demander pourquoi ces individus (une cinquantaine observée sur place) n’ont pas été tout de suite maitrisés par les forces de l’ordre présentes en nombre, pour faire face aux débordements. Nous aurions évité la casse, mais aussi de nombreux blessés des deux côtés de la barrière.

La faute revient à une mauvaise couverture 4G, et à l’impossibilité pour le ministre de transmettre l’ordre, avec son nouveau téléphone, à la chaine de commandement d’arrêter ces casseurs, identifiés dès le début de la manifestation. C’est ainsi que la situation a dégénéré pendant plusieurs heures avant que l’ordre n’arrive enfin et que les lieux ne soient évacués en dix minutes. Le blessé le plus grave, Quentin, ami de la rédaction et manifestant pacifiste, nous a confié n’avoir pas fermé l’œil de la nuit depuis. Il faut préciser qu’un tir de flash-ball l’en empêche maintenant définitivement, puisqu’il n’a plus d’œil gauche et plus la paupière qui va avec.  

Encore une défaite pour les Canaris, les CRS bloquaient le chemin des buts.

Rien ne va plus dans la cité des ducs. Nous avions tout ! Un maire qui devient premier ministre. Un groupe de DJ’s qui rafle tout aux victoires de la musique. Un pinard pas plus dégueulasse qu’à Bordeaux. De la culture à en vomir sur les guides touristiques… Et puis surtout un club de foot dans le top du classement de ligue 1 l’année de sa remontée ! Et puis… patatras !

Il s’en est fallu d’un aéroport de trop pour que tout parte en curé nantais (expression locale pour dire « parte en couille », ou « en sucette »). Depuis, rien ne va plus. On démonte les pavés des ruelles à la recherche d’une plage, dès le premier jour de beau temps. Stromae reprend « il pleut sur Nantes », de Barbara. J’ai enfin gouté le Muscadet. Les intermittents se fond voler la couverture médiatique par la manif anti aéroport. Et, bien sûr, le FCNA s’enfonce un peu plus encore dans le classement en prenant 3 buts ce soir.

Le match était pourtant bien parti. Dans une ambiance bon enfant, des milliers de supporters chantaient pacifiquement dans le stade, quand tout à coup, tout a dégénéré. Les fumigènes ont fusé de toute part, et finalement, les CRS ont du organiser la protection de l’équipe Rennaise, et en particulier de ses cages.  

Le gouvernement recule, NDDL abandonné, Nantes Atlantique sera agrandi.

C’est devenu une habitude pour le gouvernement, qui recule encore une fois devant des manifestations. Malgré l’avancée des travaux en catimini cette nuit, pendant que les manifestant se laissaient déborder par les casseurs, un accord a été trouvé pour le futur aéroportuaire de la région.

Le projet de Notre-Dame-des-Landes est finalement abandonné à la faveur d’un agrandissement de l’aéroport Nantes Atlantique. Les pistes vont être rallongées. Comme elles ne peuvent pas l’être vers la ville, elles le seront sur le lac de Grand-Lieu, plus grand lac de plaine de France.

C’est aussi une zone humide protégée, sur laquelle de nombreux oiseaux migrateurs viennent trouver refuge tout au long de l’année. A peine dérangés par les vols quotidiens au dessus du lac, ils ne le seront pas plus si les pistes empiètent sur le lac. « Et franchement, qui est-ce que ça dérange ?! », se réjouit Jean-Luc, président du comité anti-moineaux.

Les riverains n’espèrent qu’une chose : que ceux qui ont tenté de défendre la nature à NDDL ne se mêlent pas de la défense du lac et de ses oiseaux. « Si c’est pour s’attacher à des arbres, on peut très bien le faire nous-mêmes », scande Ginette, anarchiste invétérée, qui ne comprend d’ailleurs pas que des anarchistes vivent en groupe.    

Pendant la manifestation, le chantier de NDDL a commencé.

On peut dire qu’ils sont bien tombés dans le panneau ! En se rendant à Nantes, où ils allaient se faire déborder par quelques casseurs, les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont enfin clos le dossier qui embarrassait le gouvernement, le PS, toute la droite, et tous les gens qui ne comprennent pas que l’on défende encore le bocage.

Pendant que tout le monde avait les yeux rivés sur les rues du centre ville, qui vont nécessiter une belle dose d’argent public pour être remises en état, les pelleteuse ont rasé le camp des ZADistes à Notre-Dame-des-Landes, ont détruit les derniers bâtiments, et ont commencé en toute quiétude le nettoyage de la zone. Les terrassements seraient déjà finis ce soir.

Les pistes seront vite coulées. Si tout va bien pour les constructeurs et investisseurs, le projet devrait être achevé juste avant qu’il n’y ait plus de pétrole pour faire voler les avions.

NDDL, la préfecture propose un parcours pour la manif en forme de doigt d’honneur.

parcours gris, celui réclamé par les manifestants. zone rouge, zone interdite de manifestation, parcours rouge, celui proposé par la préfecture.

Aujourd’hui, il y a un grand rassemblement des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ils avaient soumis un parcours à la préfecture pour leur manifestation, comme l’exige la loi, mais il a été retoqué à la dernière minute.

La préfecture a en effet exclu tout passage dans le centre ville afin de ne pas déranger les quidams qui profitent de leur samedi pour consommer, se détendre, ou même visiter notre ville, où il fait si bon vivre.

Un trajet alternatif a été imposé aux manifestants, mais à l’évidence, il s’agit du dessin d’un doigt d’honneur. La provocation est très mal prise au sein des ZADistes. « On réfléchit à un trajet en forme de bras d’honneur, pour que notre réponse soit plus forte encore», nous confie l’un des leaders de la contestation. Encore que pour qu’on le voie, il faudra bien que des drones soient autorisés à filmer, et à voler dans l’espace aérien réservé aux avions se posant sur l’aéroport Nantes Atlantique.

Le Musée Dobrée sera vendu par le Département pour renflouer les caisses.

Le projet d’extension du Musée Dobrée, dessiné par l’architecte Dominique Perrault, est enterré par la justice. La municipalité ne s’est pas encore positionnée sur un éventuel recours devant le Conseil d’Etat, mais le département, propriétaire des lieux, préfère le vendre pour renflouer ses caisses.

Le budget du Conseil Général est en forte baisse, ce qui n’a pas empêché l’achat par ses soins d’un appartement de fonction d’une valeur de 510.000€ pour Eric Ardouin, son Directeur Général des Services (cf. La Lettre à Lulu n°82-83, de décembre 2013). La vente du musée va pouvoir permettre de doubler le budget papèterie, qui est cette année d'une trentaine d'Euros par agent du CG44 (pas de quoi remplir vos demandes d’aides financières, vos recours de surendettement ou les dossiers de protection de l’enfance sur une année entière).

De là à imaginer que l’on demande à ces mêmes agents de ne pas faire connaître toutes les « informations préoccupantes » relatives à des enfants en danger à sa hiérarchie, il n’y a qu’un pas. Mais nous ne pouvons pas imaginer que le CG44 se rende volontairement coupable de non-assistance à personne en danger.

Toujours est-il qu’en cas de vente tardive du musée Dobrée, vous pouvez toujours venir dans les services du Conseil Général avec votre propre ramette de papier et de l’encre pour les imprimantes. Ce serait bête que les dossiers ne soient pas traités par manque de moyen…

Les Victoires de la Musique sanctionnent le gouvernement, pas de Nantais primé cette année.

Ces dernières années ont été fertiles en récompenses pour musiciens nantais. Jeanne Cherhal, Pony Pony Run Run, Dominique A, ou encore C2C ont fait notre fierté dans les cérémonies passées. Cette année, malheureusement, nos meilleurs représentants n’ont pas remporté de prix.

Après enquête, il s’avère que les votants ont voulu sanctionner un gouvernement qui avait fait de grandes annonces en matière d’imposition des plus riches. Les artistes qui font de nombreux passages télé et radio sont les plus à même de le devenir, grâce à la manne incroyable que représentent les droits d’auteur.  

C’est donc Jean-Marc Ayrault qui a été directement visé dans cette non reconnaissance. Ça n’était pourtant pas faute d’être présents puisque C2C y était encore une fois nommé, ainsi que le groupe Elephanz. Ce sont donc Stromae et le modèle belge qui ont été préférés par les votants, qui sont principalement des artistes et des professionnels de la production musicale.

Si cet acharnement persiste, nul doute que Les Victoires de la Musique, à l’instar de Gérard Depardieu, nous imposeront l’année prochaine le succès d’un groupe moldave. Ça va faire mal ! Et ne dites pas « aux oreilles », car la new-tech moldave est très innovante, paraît-il.

« Il Pleut de la pâte à crêpe. » La production recherche 5000 figurants.

15 ans après son succès planétaire, « L’attaque de la moussaka géante », Panos H. Koutras se tourne vers notre région, et la belle cité de Nantes pour réaliser son prochain film de série Z.

« Il Pleut de la pâte à crêpe » sera tourné à Nantes prochainement. Le scénario est simple : Les ducs de Bretagne se vengent depuis l’au-delà en détruisant la ville avec de la pâte à crêpe. Elle envahit d’abord la cour du château pour ensuite déborder sur la ville, créant de grands mouvements de panique.

Si le réalisateur grec tient à faire son prochain film à Nantes, c’est qu’il est tombé amoureux de la région, dont il trouve le climat propice à la création. C’est vrai qu’avec le temps qu’il fait ici, il n’a pas tellement d’occasions de faire autre chose que d’avoir des idées débiles. Et ce n’est pas le seul !

Toujours est-il que la production recherche encore 5000 figurants, ce qui tombe à pic, puisque les intermittents du spectacle sont inquiets pour l’avenir de leur statut. Voilà qui va en faire du travail. Et du travail intéressant ! Enfin, tant que le statut est conservé…

Les joueurs du FCNA en grève, « le championnat est trop long ».

Cet automne, les joueurs de Ligue 1 avait promis un mouvement de grève pour protester contre l’augmentation de leur participation à la solidarité nationale, autrement appelée « impôts ». Ce n’avait été qu’un effet d’annonce puisqu’aucun club n’avait eu le courage de se passer d’une seule journée de championnat (et des revenus télévisuels que chacune d’elle assure).

Aujourd’hui, cette idée de grève est bien loin. Pourtant, nos Canaris ont bien lancé un grand mouvement depuis quelques journées. Il s’agit d’une nouvelle forme de grève qui se concrétise par un joli recul progressif au classement.

Après avoir fait un début de championnat en fanfare, allant jusqu’à conquérir la 4^ème place, les joueurs estiment que le championnat est trop long, et qu’il aurait du s’arrêter après les matchs aller. Ils ont en effet cru être européens la saison prochaine, mais leurs espoirs fondent comme neige au soleil au fur et à mesure que le championnat avance.

Espérons seulement que cette grève ne les conduira pas à retrouver la ligue 2 au lieu des étoiles des coupes d’Europe… Quoique…

Pour Laurence Garnier, « Pas d’Arbre aux Hérons, mais un papa et une maman pour la Petite Géante ».

La candidate de la droite nantaise aux prochaines élections municipales s’est ouvertement opposée aujourd’hui au projet d’Arbre aux Hérons de la compagnie La Machine, acceptant même la démission promise par ses dirigeants si elle est élue.

Cette annonce lui a probablement fait gagner de nombreuses voix d’un coup. Renforcée dans son idée d’alléger de manière conséquente le budget de la compagnie, elle a proposé qu’on sanctuarise leurs ouvrages déjà réalisés, et qu’on renoue les liens avec la compagnie qui a amené tout cet univers dans la ville : Royal de Luxe.

La contrepartie est que la petite géante soit enfin dotée d’une maman, elle qui a déjà un papa. Car pour faire un bébé, même géant, ne faut-il pas un papa et une maman ?! Même s’il est évident que la petite géante est issue d’une PMA (Procréation Médicalement Assistée, et pas Pantin Mécanique Articulé), comme 15000 enfants en France chaque année, La candidate estime que c’est nécessaire pour le bon équilibre de l’enfant. Et là, on ne peut qu’être d’accord, si elle n’est pas équilibrée, elle va tomber. Et s’il y a des blessés, faudra pas se plaindre.

Prières de rue, une paroisse nantaise condamnée.

Le sujet avait été mis sur la table par l’extrême droite à l’époque de la dernière campagne présidentielle, les premières sanctions tombent en ce moment. Au nom de la laïcité, il est désormais impossible de renouveler ces prières de rue.

La première à en faire les frais, c’est la paroisse de Saint-Clément. Coutumière du fait, elle propose régulièrement à ses paroissiens de se retrouver sur le parvis de l’église afin d’invoquer Dieu et de revendiquer la fin de l’avortement.

Ce trouble à l’ordre public nécessite à chaque fois la mobilisation des forces de police et de gendarmerie, au frais du contribuable. Ils devront, à partir de maintenant, prendre ces frais à leur charge. La condamnation stipule également, que la messe ne devra plus être en latin, afin que les services compétents puissent la comprendre, et attester qu’aucun message illégal ne soit encore proféré.

Hip Opsession booste la vente de pyjamas dans les commerces du centre ville.

Le festival Hip Opsession, dédié aux cultures Hip Hop, touche à sa fin, et son bon bilan renforce le bilan des soldes, qui s’achèvent également bientôt.

Le dress code est connu de tous dans le milieu et il est hors de question de ne pas le respecter, sous peine de passer pour un flic en civil dans une foule entièrement vêtue en jogging. Le mouvement n’est plus un jeune mouvement émergeant, puisqu’il a maintenant plus de 30 ans. Ses premiers adeptes ont du s’adapter aux modes que le mouvement a lancées, voire relancées.

Ils étaient nombreux l’année dernière à avoir fait l’erreur et à s’être pointés en tenue de ville au festival. Les regards inquiets des plus jeunes et les quelques altercations qui en ont découlé ont eu raison de la mode.

Pour assister aux battles et concerts, ils ont donc, cette année, fait une razzia sur les boutiques vendant jogging et pyjamas afin de ne pas être repérables dans la foule et pouvoir profiter en toute quiétude des spectacles. Ce filon fort lucratif permet aux grandes marques d’écouler des stocks qu’elles conservent depuis le début des années 1990. Il ne reste plus qu’à espérer que la mode vestimentaire Hip Hop n’évolue pas trop dans les années à venir, mais nous ne sommes pas trop inquiets à ce sujet.

Une tornade ravage la place Graslin.

Hier soir à la tombée de la nuit, une tornade a pris forme au milieu de la place Graslin. Le phénomène est rarissime dans la région. Il n’a pas duré plus de 6 minutes, un temps qui a suffit à faire de nombreux dégâts, mais heureusement pas de blessé.

La création de la tornade serait due, d’après nos experts en météorologie, à une forte différence de température entre l’eau des fontaines, et l’air, accentuée par les vents violents. Bon, rien n’est moins sûr, mais en tout cas, c’est une belle frayeur que ce sont offerts les passants et travailleurs sur la place.

Les vitrines ont volé, les hamburgers du Quick ont atterri dans la Cigale, dont le mobilier a fini dans le Théâtre, etc. Tous les établissements sont désormais intervertis.

De nombreux objets ont été emportés par la tornade. Ils sont retombés un peu partout dans le centre, offrant un second spectacle impressionnant. On a pu voir tomber quelques tables, chaises et verres aspirés en terrasse, un vélo, mais aussi un manteau en fourrure, dont on ignore à qui il peut appartenir.


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