Gros coup
de chaud sur les chantiers de Saint-Nazaire après les déclarations de Laurent
Fabius. Ce dernier a émis l’hypothèse que les deux bateaux militaires en
construction, destinés à la Russie, ne leur soient finalement pas vendus.
Plus de
200 emplois sont menacés si une telle décision était prise. Alors que
faire ? Soutenir implicitement le pouvoir russe, et l’annexion de la
Crimée, en allant au bout de cette vente, ou trouver une alternative… La
situation est complexe de par les enjeux économiques, souvent contradictoires
avec les volontés humanistes des gouvernements de la démocratie occidentale.
Si par le
passé, on ne s’encombrait pas d’un tel cas de conscience, et n’hésitait pas à
vendre des armes à ceux que l’ont combattait, c’est aujourd’hui une position
plus difficile à tenir.
Alors,
pour résoudre ce problème, et surtout maintenir l’activité des chantiers navals
de Saint-Nazaire, un accord devrait être prochainement trouvé pour revendre les
deux bateaux à l’Ukraine. Bradés, ils seront vendus pour le prix d’un, et c’est
l’Union Européenne qui paiera le manque à gagner aux chantiers, en guise de
remerciement pour l’engagement pro-européen de l’Ukraine.
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