vendredi 24 janvier 2014

BIS, le bilan : faute de rencontrer des artistes, elle s’adresse aux intermittents.

Photo Presse Océan, on avait oublié notre appareil photo.

La 10ème Biennale Internationale du Spectacle (les idiots rajouteront « vivant ») s’achève sur un bilan cruel : pas un seul artiste, mais des intermittents partout.

Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication, nous a confié son désarrois, au sortir du salon. Pour sa première visite dans ce temple de l’industrie culturelle, elle espérait que les débats sur le sens, sur le fond, seraient vivaces et interrogeraient la pertinence des démarches artistiques, il n’en a rien été.

Au lieu de ça, on a parlé thune, pognon, indemnités, statuts, tout en essayant de refourguer les spectacles de sa propre boite de prod’ à la boite de prod’ du stand voisin. Il y a avait bien quelques discussions de fond à la buvette, mais là encore, elles ne concernaient que les travailleurs culturels les plus détendus : ceux qui ne doutent pas que leur statut disparaisse, tant ils sont arrosés de subventions publiques.

Un point positif tout de même : les imprimeurs ont vu leur chiffre d’affaire augmenter en ce début d’année, grâce à l’excès de commandes de cartes de visites.

3 commentaires:

  1. Bonjour,

    Je découvre votre blog. Je n'ai pas encore tout lu et comme le ciel est bleu, je vais enfourcher mon vélo pour profiter des nouveaux quartiers DD, développement durable, écolos tellement agréables pour la balade., avec leurs façades à meurtrières.
    Je vous cite sur
    http://lefenetrou.blogspot.com
    où je blogue sur Nantes à
    http://lefenetrou.blogspot.fr/search/label/Nantes

    A bientôt

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    1. merci. j'espère que la balade était bonne! et que vous vous en êtes abstenu aujourd'hui.

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