mardi 25 février 2014

Interpellations tardives à Nantes, le réseau 4G mis en cause.

Photo Martin Bureau / AFP.

Nous sommes tous indignés de la casse matérielle qui a eu lieu samedi dans l’hyper-centre de Nantes en marge de la manifestation des anti aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Mais une question subsiste, et nous avons la réponse !

Le ministre de l’intérieur a dénoncé le soir même les agissements des « blacks blocks », précisant qu’il s’agit de mouvements connus et identifiés. Ces derniers ont profité de la manifestation pour tout casser sur leur passage, décrédibilisant avec une grande efficacité le défilé pacifique des tracteurs et sympathisants. Ils n’ont d’ailleurs pas hésité à intimider les manifestants qui leurs demandaient d’arrêter.

S’ils étaient connus, on peut se demander pourquoi ces individus (une cinquantaine observée sur place) n’ont pas été tout de suite maitrisés par les forces de l’ordre présentes en nombre, pour faire face aux débordements. Nous aurions évité la casse, mais aussi de nombreux blessés des deux côtés de la barrière.

La faute revient à une mauvaise couverture 4G, et à l’impossibilité pour le ministre de transmettre l’ordre, avec son nouveau téléphone, à la chaine de commandement d’arrêter ces casseurs, identifiés dès le début de la manifestation. C’est ainsi que la situation a dégénéré pendant plusieurs heures avant que l’ordre n’arrive enfin et que les lieux ne soient évacués en dix minutes. Le blessé le plus grave, Quentin, ami de la rédaction et manifestant pacifiste, nous a confié n’avoir pas fermé l’œil de la nuit depuis. Il faut préciser qu’un tir de flash-ball l’en empêche maintenant définitivement, puisqu’il n’a plus d’œil gauche et plus la paupière qui va avec.  

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