Excédées
de devoir appliquer des mesures violentes de licenciements massifs pour
répondre aux exigences de rentabilité à tout prix, les employées de cette
société nantaise de conseil aux entreprises prennent les choses en main.
Comme
leurs collègues masculins, elles sont un fusible bien pratique, et ce sont
elles que l’on envoie au casse-pipe, annoncer la mauvaise nouvelle aux salariés
de différents secteurs. Même quand ce n’est pas à elles de faire les choix
stratégiques en matière d’embauche ou de licenciement.
Le
malaise est de plus en plus grand dans la profession. « Au début, on
croyait qu’on œuvrait pour le bien des entreprises, et puis, plus ça va et plus
on se rend compte qu’on fait un métier de merde », nous a déclaré l’une d’entre
elles.
Alors,
en signe de protestation, elles donnent rendez-vous aux délégués syndicaux
isolément, et tard dans la nuit, pour leur arracher la chemise. Et le reste
aussi. Une bien belle initiative, dont on espère qu’elle ne leur vaudra pas une
garde-à-vue.
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