vendredi 17 janvier 2020

Élections municipales nantaises, une femme élue maire ?


La réponse semble évidente mais pas pour le MLHP (Mouvement de Libération de l’Homme Politique), à ne pas confondre avec le MLHPB (Mouvement de Libération de l’Homme Patrick Balkany), qui vient de s’exprimer sur le nombre de candidates à la mairie de Nantes. « Avec 6 têtes de listes sur 7 candidates, qu’allons-nous devenir ? »

Les membres de ce mouvement, annonçant en chœur : « Nous ne souhaitions pas faire une association, pas besoin de nom féminin » ; ont été rencontrés par notre rédaction. Il faut dire que ça fait des semaines qu'ils nous relancent...

Henri Bougeois, Godefroy Saint-Denis et Amédée Paon, fringants octogénaires, cheveux blancs, boutons de manche nacrés, pantalons chics et slips en velours, ont pu exprimer leur « avis » (« on ne dit pas réaction, pas besoin de nom féminin ») sur le scrutin (« on ne dit pas élection, pas besoin de nom féminin »).

« La parité, c’est n’importe quoi, quand je suis né, les femmes ne votaient pas et aujourd’hui elles sont toutes têtes de listes! » nous fait remarquer Amédée Paon, aussitôt repris par l’un de ses comparse : « Nous parlons bien de leaders de groupes, non de têtes de listes, pas besoin de nom féminin ».

A l’interrogation presque saugrenue pour le MLHP, qui nous traverse l’esprit: « Pourquoi juger quelqu’un sur son genre plutôt que sur ses compétences ? », la réponse fuse : « Vous voulez parler de savoir-faire, et non de compétences, pas besoin de nom féminin. »

Pardon cher·e·s lecteur·rice·s et électeur·rice·s...

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